Le sol est un milieu bien vivant !
La matière organique stable du sol (humus) est issue de la décomposition progressive des résidus de culture, et des végétaux, animaux et autres organismes biologiques vivants dans le sol (acariens, champignons, microfaune, microflore…).

Pourquoi mesurer la matière organique du sol ?

La matière organique joue un rôle important dans les fonctionnements physique, chimique et biologiques du sol. Elle améliore la cohérence des éléments structuraux, favorise la rétention en eau utile, participe au stockage réversible des éléments nutritionnels, limite le développement de certains parasites, augmente l’aération du sol…Un sol bien pourvu en matière organique offrira un milieu bien plus favorable au développement des cultures et moins sensible aux aléas climatiques.

Comment mesurer la matière organique du sol ?

La détermination du taux de matière organique d’un sol est réalisée indirectement, à partir du dosage de la teneur en carbone organique, suivant la méthode normalisée internationale NF ISO 14235. Le taux de matière organique est calculé en multipliant la teneur en carbone par un coefficient stable dans les sols cultivés régionaux, fixé à 1,72 (MO = Cx1,72).

La teneur en matière organique évolue vite dans le profil du sol !

La matière organique ne se « lessive » pas en profondeur, mais peut être diluée par les travaux profonds du sol. Le prélèvement ne doit donc pas être réalisé au-delà de la profondeur de ces travaux. Mieux vaut prélever moins profondément que dépasser cette profondeur.

Quelques éléments d’interprétation de la teneur en MO de vos sols

         • Pour les prairies permanentes :

                   MO < 40‰    teneur modérée en MO
                   40‰ ≤ MO < 80 ‰    sol bien pourvu en MO
                   MO ≥ 80 ‰    teneur élevée en MO

         • Pour toutes les cultures (y compris prairies cultivées) :

Dosage par spectrophotométrie